Le Sénégal a bouclé sa fenêtre internationale d’octobre avec brio. Deux victoires éclatantes (5-0 face au Soudan du Sud, 4-0 contre la Mauritanie) et une qualification directe pour la Coupe du monde 2026. Entre efficacité offensive, solidité défensive et confiance retrouvée, les Lions ont envoyé un message fort à l’Afrique.
Une qualification maîtrisée et méritée
Mission accomplie pour le Sénégal. En écrasant tour à tour le Soudan du Sud et la Mauritanie, les Lions ont validé leur ticket pour une troisième Coupe du monde consécutive, la quatrième de leur histoire. Le groupe de Pape Thiaw a su faire preuve de maturité et d’efficacité dans une fenêtre internationale qui a confirmé la montée en puissance de cette génération.
Des attaquants en feu
Les neuf buts inscrits sur ces deux matchs portent exclusivement la signature des attaquants. Un signe fort pour une équipe qui a longtemps cherché son équilibre offensif.
Sadio Mané, muet depuis un an en sélection, a retrouvé le chemin des filets avec deux buts et un penalty provoqué, rappelant à tous qu’il demeure le patron des Lions. Derrière lui, la concurrence au poste de numéro 9 s’est illustrée : Chérif Ndiaye, Habib Diallo et Nicolas Jackson ont chacun marqué, confirmant la richesse du secteur offensif.
De retour de blessure, Ismaïla Sarr a signé un doublé contre le Soudan du Sud, tandis qu’Iliman Ndiaye, qui n’avait plus marqué depuis janvier 2024 à la CAN, a brillé contre la Mauritanie avec un but splendide à la suite d’un raid solitaire.
Cette efficacité offensive illustre la qualité de la rotation et la confiance qui règne dans le groupe.
Une défense solide, mais perfectible à gauche
Derrière, le Sénégal n’a concédé aucun but sur les deux rencontres. Une performance à saluer pour une défense reconduite à l’identique : Krépin Diatta, Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté et El Hadji Malick Diouf.
Si le bloc a tenu bon, certaines lacunes sont apparues, notamment du côté gauche. El Hadji Malick Diouf, encore en apprentissage à ce poste, devra corriger ses approximations défensives avant les grandes échéances. À l’inverse, Krépin Diatta a confirmé qu’il s’est imposé comme le nouveau patron du couloir droit, alliant rigueur, volume de jeu et capacité à se projeter vers l’avant.
Un milieu de terrain de très haut niveau
Dans l’entrejeu, la richesse du Sénégal est une bénédiction autant qu’un casse-tête pour le staff. Malgré les absences de Lamine Camara et Habib Diarra, le secteur a brillé, notamment sous l’impulsion d’un Idrissa Gana Gueye impérial.
Le travail collectif et la discipline tactique du milieu ont permis au Sénégal de contrôler ses matchs et d’imposer son rythme, une marque de fabrique de cette équipe depuis plusieurs mois.
Cette trêve internationale d’octobre 2025 a confirmé le statut de puissance du Sénégal sur le continent. L’équipe dégage une force tranquille, une efficacité retrouvée et une profondeur de banc digne des grandes nations. À huit mois du Mondial 2026, les Lions ont non seulement validé leur billet, mais aussi consolidé leurs certitudes collectives.
