Dans un entretien pour la BBC, Jurgen Klopp s’en prend au financement de ses rivaux en Premier League et s’en prend particulièrement à Chelsea, auteur d’un mercato déroutant.
« Nous voulons toujours améliorer l’équipe, mais il y a différentes façons pour cela ». Jürgen Klopp est bien conscient que son Liverpool, tout champion d’Angleterre soit-il, ne dispose pas des mêmes capacités financières pour se construire ou renforcer son équipe.
« Pour certains, l’incertitude de l’avenir semble moins importante car ils appartiennent à des pays ou des oligarques »
« Nous sommes un type de club différent, explique Klopp au micro de la BBC. Nous avons atteint la finale de la Ligue des champions il y a deux ans, l’avons gagnée l’année suivante et avons remporté la Premier League en étant le club que nous sommes. » Selon l’entraîneur des Reds, son club est désavantagé par le contexte actuel: « Pour certains clubs, l’incertitude de l’avenir semble moins importante car ils appartiennent à des pays, ou des oligarques, c’est la vérité. »
L’entraîneur allemand poursuit en visant sans détour Chelsea, appartenant à l’oligarque russe Roman Abramovitch et dont le mercato a de quoi écœurer ses adversaires avec plus de 220 millions d’euros dépensés pour Zyiech, Werner, Havertz et Chilwell, sans oublier les arrivées libres de Thiago Silva et Malang Sarr. En attendant également Edouard Mendy.
« Il ne s’agit pas seulement de trouver de la qualité »
« Nous ne pouvons pas changer cela du jour au lendemain et dire ‘maintenant nous voulons nous comporter comme Chelsea’, estime Klopp. Ils ont signé beaucoup de joueurs. Ça peut être un avantage, bien sûr, mais avec les moyens qu’ils ont pour créer une équipe assez rapidement, il ne s’agit pas seulement de trouver de la qualité. »
En effet, la stratégie des Blues s’apparentent à l’exact opposé de la méthode Klopp, visant à faire progresser individuellement mais surtout collectivement ses joueurs: « Vous ne pouvez pas trouver les 11 meilleurs joueurs du monde et juste espérer qu’une semaine plus tard, ils joueront le meilleur football qu’ils ne joueront jamais. Il s’agit de travailler ensemble à l’entraînement. »