Le Maroc affronte l’équipe d’Angola, quart de finaliste de la dernière CAN, ce vendredi en amical. Un match qui devrait marquer les grands débuts de Brahim Diaz sous la liquette des Lions de l’Atlas, qui joueront aussi contre la Mauritanie mardi prochain. Si l’arrivée du joueur du Real Madrid fait beaucoup parler et suscite un enthousiasme quasiment sans précédent, une absence fait aussi jaser : celle d’Amine Harit. Le sélectionneur Walid Regragui tente d’enrayer la polémique.
Sélectionné à 23 reprises (1 but) avec le Maroc, Amine Harit était de l’aventure en Côte d’Ivoire, sans toutefois jouer les premiers rôles. De quoi créer des tensions entre le pensionnaire de l’Olympique de Marseille et le sélectionneur marocain, comme le suggèrent certaines rumeurs pour expliquer son absence ? Walid Regragui a tenu à clarifier les choses jeudi soir en conférence de presse : « Concernant Amine Harit, le premier qui a confiance en lui, c’est moi. Là, j’ai une date FIFA, c’est un moment de faire des tests, de renouveler le groupe, de tester d’autres joueurs » a-t-il affirmé.
“Ce n’est pas une sanction”
« Amine méritait aussi d’être avec nous. S’il reste à son niveau, il sera de retour. Comme pour Romain Saïss, ce n’est pas une sanction. Ce sont des matches amicaux », a aussi tenu à ajouter l’homme de 48 ans, qui vise donc à apaiser les inquiétudes et les spéculations entourant l’absence d’Harit, tout en soulignant l’importance des matchs amicaux pour explorer de nouvelles options. Malgré cette communication bienveillante, le constat est implacable : Amine Harit n’a pas encore réussi à s’imposer véritablement avec les Lions de l’Atlas. Encore jeune (26 ans) et talentueux – même s’il manque de constance avec l’OM – il devrait de nouveau porter le maillot marocain dans le futur. Peut-être dès le mois de juin pour la suite des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 ? Ses performances avec le club de la Canebière en décideront.
Avec Afrik-foot