Le président du syndicat des entraîneurs du football du Sénégal fait le point sur l’actuelle situation du foot local avec l’arrêt du championnat depuis le mois de Mars dernier et les difficultés vécues à la fois par les entraîneurs et les footballeurs.
Les présidents de clubs impactés par le Covid 19, certes mais en début de saison ils déclarent des budgets de fonctionnement. « Avant la pandémie, il y’a des clubs qui ne respectent pas leurs engagements. Ça s’est aggravé durant cette pandémie. Il y’a un cahier des charges. Ils sont censés être en règle par rapport à ce cahier des charges. Si on y regarde de plus près, ils déclarent des budgets, mais après trois à quatre mois, ils n’arrivent pas à respecter les engagements. Malgré la subvention qui leur a été donnée, beaucoup de clubs n’ont pas payé. C’est pour cela qu’on tire la sonnette d’alarme pour que la prochaine subvention puisse aller aux ayants droit, » explique Badara Sarr président du SEFS dans le quotidien L’Observateur du 09 Septembre. Un président de syndicat qui regrette le manque de réactivité des autorités en charge du football avec ce nouveau report des compétitions nationales au 2 Janvier prochain. « On sait qu’il y’a la pandémie mais même le président de la République a dit qu’il faut apprendre à vivre avec le Covid 19 […] Si un football de ce niveau doit rester un an sans compétition, ça peut impacter négativement sur la suite de notre football. On se pose des questions sur la pertinence de pousser la compétition jusqu’en Janvier, alors que la fédération a programmé un match amical contre la Mauritanie le 13 Octobre. Ca veut dire qu’on est dans les conditions de pouvoir jouer, » poursuit Badara Sarr. Et le président du syndicat des entraîneurs du football de citer en exemple plusieurs pays dont l’Afrique du Sud très touché par la pandémie, la Mauritanie, le Mali, le Kenya, le Burundi, le Maroc, l’Egypte qui ont tous repris la compétition.
Avec L’observateur