À quelques jours du match Sénégal – Mauritanie, le directeur de la SOGIP, Dame Mbodji, est sorti de son silence pour clarifier les rumeurs entourant une supposée augmentation du tarif de location du Stade Abdoulaye Wade.
Alors que la polémique enfle sur les prix des billets du choc Sénégal–Mauritanie, la SOGIP, gestionnaire du Stade Abdoulaye Wade, se défend de toute implication. Son directeur, Dame Mbodji, assure que les tarifs de location du stade n’ont pas bougé depuis trois ans.
« C’est la fédération qui nous doit de l’argent, et nous demandons le remboursement de cette dette. La SOGIP n’a jamais augmenté le prix de location du Stade Abdoulaye Wade depuis trois ans, le montant reste donc inchangé. Nous ne sommes en aucun cas impliqués dans l’augmentation des prix des billets », a-t-il affirmé.
Un différend financier entre la FSF et la SOGIP
Le directeur de la SOGIP a également révélé que la Fédération sénégalaise de football (FSF) n’avait pas signé de contrat lors du précédent match contre le Soudan. Pour cette nouvelle rencontre contre la Mauritanie, la société gestionnaire exige des garanties écrites.
« Pour ce match, nous demandons à la FSF, dirigée par Abdoulaye Fall, de signer un engagement de paiement envers la SOGIP. Sans cet engagement ou un moratoire sur la dette, la fédération ne pourra pas utiliser le stade », a précisé Dame Mbodji.
Un rappel à l’ordre à quelques jours du match
À travers cette sortie, la SOGIP veut remettre les pendules à l’heure : la structure publique n’est pas responsable de la flambée des prix des billets, et son différend avec la FSF concerne uniquement des questions de règlement financier.
Un avertissement qui tombe à quelques jours d’un match très attendu par les supporters, alors que le climat entre la fédération et certains acteurs du football reste tendu depuis l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante.
