Sacré champion de National 1 avec la Raal La Louvière, Wagane Faye boucle une belle saison aux plans collectif et individuel. Arrivé dans le club des loups il y’a deux ans, le défenseur s’est imposé comme un titulaire indiscutable. Comme un signe du destin, le joueur va monter en deuxième division belge au moment où le RFC Seraing où il a passé six bonnes années va faire le chemin inverse. Formé par l’académie Génération Foot, Wagane Faye tire le bilan de sa saison, évoque son avenir et de son parcours.
Votre équipe vient de remporter le championnat de Belgique de national 1, quoi de mieux pour bien conclure une saison?
Oui je suis très heureux et satisfait d’avoir fait une saison complète avec 90% des matches joués. Nous sommes la meilleure défense du championnat avec 19 clean sheet et il reste encore 3 matches. Cette saison, j’ai été nominé 5 fois joueur du mois. Le club est content de mes performances donc oui, je suis satisfait de ma saison !
Parlez-nous de votre intégration à Raal La Louvière ?
Mon intégration à Raal La Louvière n’a pas été compliquée. Les joueurs, l’entraineur et son staff étaient très accueillants et sympathiques et du coup cela s’est bien passé.
Quels sont vos objectifs avec le club pour la saison prochaine ?
Normalement c’est de nous maintenir en deuxième division. Après on ne sait jamais, le club peut avoir plus d’ambitions plus que le maintien. Mais tout cela va aussi dépendre de notre évolution durant la saison.
Il y’a deux ans, vous avez quitté le RFC Seraing équipe de 2èmedivision pour rejoindre la Raal La Louvière en National 1, pourquoi le choix de ce club ?
J’ai quitté le RFC Seraing après 6 ans passés là-bas, on a remonté l’équipe de la National 1 à la première division belge. À un moment, j’étais même le capitaine de l’équipe, mais la dernière saison j’avais moins de temps de jeu et j’arrivais aussi en fin de contrat. Je cherchais un nouveau défi avec un club ambitieux et un bon projet pour moi. Disons que la Raal était une opportunité arrivée au bon moment et je n’ai pas regretté mon choix.
Vous êtes un produit de Génération foot où vous avez côtoyé Sadio Mané et Ismaila Sarr, parlez-nous de votre passage à l’académie?
Je considère l’académie Génération Foot comme ma maison, le président Mady Touré est un papa pour moi. J’ai passé presque 10 ans là-bas en passant par toutes les catégories. Je suis passé de l’école de football jusqu’à l’équipe première. Pendant des années, je fus le capitaine de l’équipe et nous avons remporté plusieurs trophées tels que la coupe du Sénégal, les titres de champion de National 2 et National 1. En résumé, j’y ai tout fait.
Quels sont vos meilleurs souvenirs avec Ismaila Sarr et Sadio Mané ?
J’ai beaucoup de souvenirs avec Ismaïla Sarr. Celui qui me vient en mémoire, c’est notre victoire en coupe du Sénégal et c’est grâce à lui que nous avions gagné en 2015 en finale contre le Casa-Sport. Nous étions vraiment trop heureux. Quant à Sadio Mané, à son époque, je n’étais pas encore en internat. J’étais toujours au lycée et du coup on ne se voyait pas souvent. Nous avons joué un match ensemble contre le Diambars FC en quart de finale de la coupe du Sénégal.
Quelles les opportunités que Génération foot vous ont offertes ?
Génération foot m’a offert toutes les opportunités qu’un footballeur et un homme peuvent avoir : l’éducation, la discipline et la formation en tant que joueur professionnel. En dehors des parents et par la grâce du tout puissant, les gens de l’académie ont fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui.
Vos parents étaient-ils d’accord avec ce choix de devenir footballeur ? Fut-ce facile de les convaincre?
Avec mes parents, au début c’était un peu difficile surtout à propos des études, d’autant plus que mon père est professeur en médecine. Mais avec le temps, ils ont compris que c’était ma passion et aufinal ils m’ont soutenus et accompagnés.
Est-ce un regret de e pas avoir la chance d’être sélectionné en équipe nationale A ?
Non je n’ai pas de regret. Je suis un croyant et je crois au destin.
Aimerez-vous aller jouer en dehors de l’Europe ?
Oui bien sûr si l’opportunité se présente et que ça m’arrange, je n’hésiterai pas
Votre mot de la fin
Le chemin de la réussite est rempli de difficultés. Croyez en vous et ne reculez pas face à un obstacle.
Propos recueillis par Awa Mané
