«Maintenant qu’il n’y a plus de taupe au club, évitons de faire fuiter des informations dès le premier jour.» De retour aux affaires après les évictions d’Oliver Kahn et Hasan Salihamidzic, Uli Hoeness veut rattraper le temps perdu.
Suite à une fin d’exercice très poussive, le charismatique dirigeant du Bayern Munich a décidé d’utiliser la bonne vieille recette qui a fait la grandeur de son club de coeur.
Hoeness se retrousse les manches
Malgré cette introduction, cela n’a pas empêché le champion du monde 1974 d’envoyer un message clair à Harry Kane, la cible principale du Rekordmeister en attaque, pour l’inciter à mettre la pression sur les dirigeants de Tottenham. «Harry Kane a clairement indiqué dans toutes les conversations que sa décision est prise, et si elle reste ainsi, nous l’aurons. Alors Tottenham devra céder» , indiquait-il, samedi, face aux journalistes.
Une sortie claire et surtout très agressive qui met logiquement Daniel Levy dans une position encore plus inconfortable. Alors qu’il pensait pouvoir retenir son attaquant, quitte à le perdre sans la moindre contrepartie financière dans un an, le président des Spurs a été mis devant le fait accompli par Hoeness : l’offre est à prendre ou à prendre. Surtout avec le temps qui passe et des sorties qui pourraient être encore plus ciblées.
Tuchel se mouille pour sa direction
Pour financer la venue de Kane, le Bayern devra libérer de la masse salariale. Afin d’inciter certains joueurs à partir, le board a choisi Thomas Tuchel comme relais privilégié. Sa sortie sur Sadio Mané va d’ailleurs dans ce sens. «Sadio n’a pas répondu aux attentes la saison dernière. La situation concurrentielle est extrêmement élevée pour lui. Nous avons une ‘constellation’ qui rend les choses très difficiles pour Sadio. Le joueur le sait aussi. Je connais son opinion, il connaît mon opinion et celle du club» , a précisé le manager allemand face aux journalistes.
L’ancien coach du Paris Saint-Germain a été également clair au sujet de Leon Goretzka. «Sa fin de saison n’a pas été satisfaisante. Il peut toujours y avoir une situation – comme avec Lucas Hernandez, que j’attendais à la reprise – où les joueurs ont d’autres plans. Je n’ai pas entendu ça pour Leon, mais ce n’est que le début de la préparation. Il y a beaucoup de concurrence» , a répondu le technicien de 49 ans. Une manière subtile de lui ouvrir la porte poliment. A lui, à Mané comme à d’autres, à l’image de Yann Sommer, Alexander Nübel, Bouna Sarr ou encore Marcel Sabitzer.
Avec Maxifoot