Adjoint de Michel Preud’homme l’an dernier, Mbaye Leye avait décidé de quitter le Standard aprè l’annonce de l’arrivée de Philippe Montanier comme nouveau T1 liégeois. Six mois plus tard, le Sénégalais est annoncé comme un candidat à la succession du coach français, mais il l’affirme: il n’a eu aucun contact avec la direction liégeoise.
Au terme d’une série de huit matchs sans victoire et après quatre défaites consécutives en championnat, Philippe Montanier a été remercié par le Standard samedi soir. La course à sa succession est donc lancée. “Notre club va maintenant s’atteler directement à trouver la meilleure formule pour la suite de cette saison en vue de retrouver une situation plus conforme à nos ambitions sportives”, affirmait d’ailleurs le Standard dans son communiqué.
“Pas de discussions avec le Standard”
Qui pour prendre place sur le banc du Standard? Marc Wilmots, Franky Vercauteren ou même René Weiler font partie des candidats cités. Tout comme Mbaye Leye, qui pourrait revenir pour épauler son ancien T1. Michel Preud’homme sortirait alors de sa retraite pour endosser un rôle de ‘manager à l’anglaise’.
Et si les premiers intéressés n’ont fait aucun commentaire, Mbaye Leye, lui, était présent sur le plateau de LN24, dimanche soir. Il nie tout contact avec la direction de son ancien club. “Aujourd’hui je ne suis pas en discussion avec le Standard de Liège”, affirme-t-il.
“Bruno Venanzi est à la bonne place”
Ce qui n’empêche pas Mbaye Leye de défendre son ancien patron, Bruno Venanzi, cible des critiques des supporters et dont le bilan n’est pas encore à la hauteur des espérances après cinq ans de présidence. “C’est l’homme qu’il faut au Standard”, assure l’ancien attaquant, convaincu par la passion qui anime Bruno Venanzi au quotidien. “C’est un Liégeois, qui aime ce club. Beaucoup d’autres présidents ont gagné de l’argent avec ce club, lui, peut-être qu’il en en perd. Quand vous discutez avec lui, du Standard, des joueurs, de football… vous êtes face à quelqu’un d’investi, qui veut faire de son mieux pour que le club arrive au niveau que tout le monde attend. Le Standard champion, c’est ce qu’il veut. Et je pense qu’il est à la bonne place.”
Avant d’essayer d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé en rachetant le Standard, Bruno Venanzi devra faire le bon choix et trouver le coach qui remettra les Rouches à flot. Seulement onzième de Pro League après 19 journées, avec sept points de retard sur le top 4, le Standard n’a plus de temps à perdre…
Avec 7sur7