A l’occasion du match d’ouverture de l’Euro 2024, l’Allemagne a nettement battu l’Écosse (5-1), ce vendredi à Munich. Une entrée en matière idéale pour la Nationalmannschaft, longtemps sur un nuage face à un adverse réduit à dix durant une mi-temps.
Une énorme ambiance dans un stade plein, la fête pouvait commencer. La fête de qui ? De l’Écosse. Parfaitement entrée dans son match, la Nationalmannschaft envoyait un message à la concurrence par l’intermédiaire de ses deux cracks : Wirtz, qui profitait d’un caviar de Kimmich pour marquer le premier but du tournoi d’une frappe puissante (1-0, 10e), puis Musiala, auteur d’un numéro dans la surface avant d’ajuster Gunn à la suite d’une superbe action collective (2-0, 19e). Une leçon de football pour lancer le tournoi, les fans allemands n’en demandaient pas moins.
Dans les cordes, les Écossais n’étaient pas loin de couler définitivement mais M. Turpin se montrait clément en revenant sur sa décision d’accorder un penalty à Musiala après un contact litigieux dans la surface. Après un quart d’heure beaucoup plus calme, les Allemands remettaient une pièce dans la machine et obtenaient bel et bien un penalty suite à un tacle très dangereux de Porteous sur Gündogan. La triple peine pour la Tartan Army puisque le défenseur était directement exclu tandis qu’Havertz enfonçait un peu plus le clou en prenant Gunn à contre-pied (3-0, 45e+1).
A onze contre dix, le match plié, l’Allemagne avait le choix du roi : se contenter de gérer son avance ou couler son adversaire. Sans surprise, les locaux optaient pour la seconde option. Sauf que les visiteurs avaient fermé la boutique pour éviter une déculottée plus sévère. C’était alors que Julian Nagelsmann lançait Füllkrug. Contrairement à ses partenaires, maladroits sur leurs tentatives lointaines, l’attaquant de Dortmund se montrait bien plus précis en nettoyant la lucarne sur sa première tentative (4-0, 68e).
Nettement au-dessus et à l’abri, le quadruple champion du monde desserrait un peu l’étreinte malgré un nouveau but de Füllkrug sur un centre de Müller, refusé pour une position de hors-jeu. Un relâchement coupable puisque sur un coup franc anodin, Rüdiger marquait contre son camp sur une action très brouillonne dans la surface (4-1, 87e). Un but qui ne gâchera pas la fête pour l’Allemagne, sans pitié et un peu plus devant suite à une ultime frappe de Can à l’entrée de la surface pour dépiter Gunn (5-1, 90e+3). La régalade !
Avec Maxifoot
