La demande de libération de Dani Alves aurait été refusée à cause du précédent Robinho

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Foot d’ailleursNews

Selon la presse brésilienne, le parquet a utilisé l’affaire Robinho comme exemple pour refuser la demande de libération de Dani Alves, toujours incarcéré en raison d’une accusation de viol à l’encontre d’une jeune femme le 30 décembre dernier.

L’affaire Robinho refait la Une des journaux au Brésil. Condamné en appel l’année dernière à neuf ans de prison pour le viol collectif d’une jeune femme à Milan – les faits se sont produits en 2013 – le Brésilien de 37 ans fait l’objet d’un mandat d’arrêt international de la part du parquet de Milan, qui avait émis une demande d’extradition pour qu’il purge sa peine en Italie.

C’est donc en utilisant le cas de Robinho que le parquet de Barcelone a justifié sa décision de maintenir Dani Alves en détention, malgré la demande de la défense. Car si l’ancien Parisien s’enfuit au Brésil avant une éventuelle condamnation, il ne pourra pas purger sa peine là-bas.

Une décision attendue d’ici deux semaines

Selon des documents, dont UOL a eu accès, l’ancien défenseur catalan était prêt à adopter une série de mesures pour s’assurer qu’il ne quittera pas le pays (utilisation d’un bracelet électronique, remise de passeports brésiliens et espagnols, ordonnance d’éloignement).

Le juge, qui doit décider si Dani Alves reste en prison ou sort en liberté conditionnelle en attendant son procès, doit se prononcer dans un délai de deux semaines maximum.

Des traces ADN comme preuves contre le footballeur

Soupçonné d’avoir violé une jeune femme de 23 ans le 30 décembre dernier, le Brésilien a changé trois fois de version afin de démentir les accusations qui pèsent contre lui. Mais le 10 février, le journal catalan El Periodico rapportait une information importante à propos de l’affaire. Des tests ont confirmé que l’ADN de l’ancien joueur du Barça avait été retrouvé sur la victime présumée. Le 20 janvier dernier, Dani Alves avait affirmé que cette dernière lui avait fait une fellation, mais les restes de sperme prélevés dans les échantillons intravaginaux de la jeune femme ont affirmé le contraire.

Les agents de la police scientifique ont détecté des traces de sperme sur le sol et sur les vêtements de la victime présumée. Dans son témoignage, la jeune femme affirme que le défenseur l’a forcée à la suivre aux toilettes de la boîte de nuit Le Sutton, pour qu’il lui fasse une fellation (ce qu’elle aurait refusé), avant de la violer. La police avait également retrouvé les empreintes digitales de la victime présumée.

Avec RMCsport

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