Ronaldo, ancien attaquant légendaire du Brésil, du Real Madrid ou de l’Inter, a qualifié « d’horrible » sa coupe de cheveux qu’il portait lors de la Coupe du monde 2002.
C’est un mea culpa qui replonge dans un passé vieux de 19 ans. En 2002, Ronaldo avait marché sur la Coupe du monde organisée au Japon et en Corée du Sud. Quatre ans après la défaite du Brésil en finale face à la France, « Fenomeno » avait porté la Seleçao vers son cinquième titre mondial en inscrivant huit buts, dont deux en finale contre l’Allemagne. Il s’était aussi distingué pour sa coupe de cheveux très originale arborée à partir des demi-finales: une petite touffe de poils sur l’avant du crâne, intégralement rasé par ailleurs.
Dans une interview accordée à Sport Illustrated, le double Ballon d’Or (1997 et 2002) n’assume plus vraiment ce style.
« Horrible! », lâche l’actuel président du club de Valladolid, en Espagne. « Je m’excuse auprès de toutes les mères qui ont vu leurs enfants faire la même coupe de cheveux. »
Une coupe de cheveux pour masquer une blessure
Derrière l’esthétique douteux de ce choix capillaire se cachait une vraie stratégie. Touché à une cuisse avant la demi-finale face à la Turquie, le joueur avait décidé d’opter pour cette coupe afin de détourner l’attention des médias brésiliens sur ses pépins physiques.
« Alors j’ai fait la coupe de cheveux, explique-t-il. J’ai vu mes coéquipiers et leur ai demandé: ‘vous aimez?’ Ils ont répondu: ‘Non, c’est horrible! Arrête ça!’ Mais les journalistes ont vu ma coupe de cheveux et ont oublié la blessure. »
Quatre ans après ses convulsions, il a refusé de faire la sieste avant la finale de 2002
Le lendemain, Ronaldo avait marqué l’unique but de la demi-finale face à la Turquie (1-0) pour envoyer le Brésil en finale. Alors joueur de l’Inter Milan, le mythique attaquant brésilien explique avoir beaucoup appréhendé le rendez-vous face à l’Allemagne, quatre ans après avoir été pris de convulsions pendant sa sieste avant la finale perdue face à la France. En 2002, il a refusé de dormir avant la rencontre.
« Je marchais dans le couloir à la recherche de quelqu’un pour me parler pour que je ne dorme pas, pour ne pas me donner la chance que cela se reproduise, explique-t-il. J’ai trouvé Dida (gardien de but) et j’ai dit: ‘Dida, reste avec moi, parle-moi’. Et il était avec moi jusqu’à ce que nous montions dans le bus pour le stade. »
Avec RMCsport