La Commission de gouvernance de la Confédération africaine de football (CAF) a validé les candidatures de Patrice Motsepe (Afrique du Sud) et de Ahmed Yahya (Mauritanie) selon des sources de Sud Quotidien. Déclarées recevables mais, suspendues à des «vérifications supplémentaires», ils ont pu passer avec succès l’oral, hier, jeudi 28 janvier, lors d’une réunion en visioconférence, dirigée par l’avocat ivoirien Me Michel Kizito Brizoua-Bi.
Tout ça, pour ça ! La montagne a finalement accouché d’une souris. Le suspense aurait quand même duré trois semaines et mis à nu l’ingérence flagrante de la Fifa au sein de la CAF. Au finish, Patrice Motsepe et Ahmed Yahya ont vu leur candidature validée par la Commission de gouvernance de la Confédération africaine de football (CAF) à l’issue d’une réunion présidée par l’avocat ivoirien, Me Michel Kizito Brizoua-Bi, informent des sources proches des candidats.
Le président de la Fédération mauritanienne de football (Ffrim) et le président du Mamelodi Sundowns rejoignent ainsi, Me Augustin Senghor et Jacques Anouma qui avaient composté d’office leur ticket pour la course à l’élection du président de la CAF prévue le 12 mars prochain à Rabat au Maroc.
Par rappel, la commission de gouvernance de la CAF avait dans une note publiée le 7 janvier dernier, validé les candidatures de Me Augustin Senghor et de Jacques Anouma et par la même occasion déclaré «recevables» celles de Patrice Motsepe et de Ahmed Yahya tout en précisant cependant, que des «vérifications complémentaires sont nécessaires avant une décision finale».
L’audition a eu lieu hier où tous les candidats ont répondu présents. Aussi bien les candidats au comité exécutif de la CAF que ceux qui briguent des postes au sein du conseil de la Fifa. L’instance faîtière du football mondial par l’intermédiaire de son président Gianni Infantino qui aurait actionné le président du Comité d’urgence par intérim, Constant Omari, à dessaisir la Commission de gouvernance de la CAF, a également livré son verdict sans même attendre l’audition d’hier. Reste maintenant à savoir si les camarades de Me Michel Kizito Brizoua-Bi n’ont pas été refroidis dans leur élan par l’outrageuse ingérence de la Fifa dans cette élection.
Dans les conclusions publiées par le site algérien footafrique.com, la Commission de Gouvernance de la CAF voulait avoir le cœur net sur les accusations de détournements dont la Ffrim et Ahmed Yahya faisaient l’objet ; notamment sur le transfert de deux joueurs de l’Asac Concorde à Levante (D2, espagnole) pour un montant de 75.000 euros. Quant à Patrice Motsepe, il était accusé, selon toujours nos confrères, de blanchiment d’argent au Botswana sans occulter sa proximité avec l’ANC et le Président Cyrill Ramaphosa dont il est le beau-frère.
Avec Sud Quotidien