Marie Aude Diop, la veuve de Pape Bouba Diop, est revenu sur ses premiers moments avec son défunt mari et sur les instants difficiles qui ont précédé sa mort. Ce dans un entretien accordé au quotidien Satdes dont on vous propose quelques extraits.
La première rencontre: «Il y a de cela 18 ans. Je suis née à Lens et je travaille à Lens comme estheticienne. J’ai rencontré mon mari grâce avec un ami commun qui était capitaine de l’équipe de Lens, Éric Sikota. Donc, je l’avais rencontré à Lens, peu de temps avant qu’il n’aille en Coupe du monde en 2002 et puis je l’ai suivi lorsque c’est parti en Angleterre, en Grèce et en vacances lorsqu’il venait au Sénégal (…)
Convertie à l’Islam : « Je me suis convertie à l’Islam. C’est son oncle Papa Ass Diop, un frère de son papa décédé, qui m’a demandé si je voulais me convertir, j’ai dit «oui». Et mon mari m’a ensuite appris les princes de base de la religion. D’ailleurs, mon nom musulman, c’est Fatou Bintou Diop. Je profite de cette tribune que STADES m’offre pour dire que mon nom c’est Marie Aude Diop.»
Sa maladie : «Déjà, la première fois quand le docteur a dit qu’il était malade, j’ai dit : ‘‘Ce n’est pas grave, on va le soigner’’. Et là, le docteur a ajouté, ‘‘il n’y a pas de traitement’’. Je dis que ce n’est pas possible. Sur le coup, je ne me suis pas rendue compte, j’ai fait des recherches sur internet et, par contre, lui ne voulait pas savoir le nom de la maladie »
La réaction de Bouba : «Quand on lui a annoncé la maladie, il était bien et ne voulait rien savoir. J’ai regardé sur le net, j’ai pleuré, en disant : Mais c’est horrible. Il m’a dit : ‘‘Mais Marie, arrête de pleurer, dans la vie, il y a le bon et le mauvais côtés’’. Je me suis dit : Comment est-ce possible qu’il parle comme ça ?.»