La Confédération africaine de football (CAF) a pris une série de mesures concernant la formation des techniciens africains, pour amener les fédérations nationales et les clubs à choisir des techniciens locaux, a-t-on appris de son directeur chargé du développement.
« Je pense qu’en misant sur la qualité de nos entraîneurs, il y aura plus d’opportunités dans le choix des entraîneurs, pour que, lorsqu’il s’agit de choisir un entraîneur, les fédérations et les clubs donnent plus d’opportunités à ceux qui sont à la maison », a dit l’Angolais Raoul Chipenda dans un entretien publié sur le site internet de la CAF.
« Les règles et procédures de la convention des entraîneurs de la CAF font partie d’une procédure mondiale de reconnaissance mutuelle des diplômes d’entraîneurs, entre les confédérations », a-t-il rappelé.
Par conséquent, ces règlements et procédures doivent être conformes aux principes internationaux de la formation des entraîneurs, a-t-il ajouté, rappelant que la CAF avait suspendu l’organisation de cours d’entraîneurs en Afrique en juillet 2017, en raison d’irrégularités constatées dans la formation.
« Nous avons commencé à travailler sur la première convention des entraîneurs de la CAF, ce travail s’est achevé en décembre 2018 et a impliqué la commission technique et de développement de la CAF, son groupe d’experts techniques, ainsi que la direction de la confédération continentale », a expliqué Raoul Chipenda.
Selon lui, le projet de convention a été partagé avec les directeurs techniques des fédérations nationales de football, pour qu’ils puissent l’appliquer.
La formation des entraîneurs a repris en mars 2019, mais seulement pour les diplômes CAF D et CAF C, a-t-il indiqué.
En septembre 2019, le processus de candidature de la convention des entraîneurs de la CAF a été envoyé à toutes les fédérations, a rappelé le directeur du développement de la Confédération africaine de football.
« Mais on ne pouvait pas s’arrêter là, il fallait inciter les associations membres à investir dans la formation continue de leurs entraîneurs, d’où la décision de la commission technique et du développement d’exiger des entraîneurs des compétitions interclubs la présentation d’une licence CAF A », a-t-il souligné.
Beaucoup d’entraîneurs, dont les Sénégalais Lamine Ndiaye (Horoya AC, Guinée), ancien sélectionneur national du Sénégal, et Youssouph Dabo (Teungueth FC, Sénégal), entraîneur des U20 du Sénégal, ont été empêchés de s’asseoir sur le banc de leurs équipes, lors des compétitions interclubs.
Avec APS