Le projet de Superligue européenne, qui a repris de l’ampleur depuis la révélation de l’accord du Barça par son ex-président Josep Maria Bartomeu, pourrait impliquer 18 clubs selon Mundo Deportivo. Une quinzaine d’entre eux auraient une place garantie.
La menace se concrétisera-t-elle un jour ? Le projet de création d’une Superligue européenne, un dossier qui revient régulièrement ces dernières années, pourrait profiter de la crise économique due au Covid-19 pour se développer. C’est en tout cas l’explication avancée par Josep Maria Bartomeu, le président démissionnaire du Barça, quand il a annoncé mardi soir l’accord du club catalan pour la participation à cette compétition quasi fermée qui apporterait potentiellement des revenus supplémentaires aux plus grands clubs.
Selon Mundo Deportivo, la Superligue européenne pourrait rassembler 18 équipes, avec un lancement pour la saison 2022-2023. Il y aurait donc 34 matchs, dont 17 à domicile. En Ligue des champions, un club qui va jusqu’en demi-finales reçoit « seulement » six fois (trois en phase de poules, un 8e, un quart, une demie). Sur ces 18 clubs, une quinzaine auraient une place garantie. Un fonctionnement similaire à l’Euroleague de basket, compétition privée dont la direction est… barcelonaise, avec quelques invitations en fonction des saisons.
Il y aurait donc trois clubs espagnols assurés d’en faire partie, le Barça, le Real Madrid et l’Atlético de Madrid. Mais aussi deux clubs allemands (Bayern Munich, Borussia Dortmund), trois clubs italiens (Juventus, AC Milan, Inter). Petit point de blocage potentiel sur les cinq clubs anglais à choisir parmi Manchester United, Manchester City, Liverpool, Chelsea, Arsenal et Tottenham. Pour la France, le PSG aurait une place garantie… et peut-être un autre club (OM ? OL ?). Il resterait donc trois ou quatre places pour des invitations. Et les prétendants seraient nombreux : Ajax, Porto, Benfica, CSKA Moscou, Zenit, AS Rome, Naples, Atalanta… L’UEFA arrivera-t-elle à repousser encore cette menace ?
Avec RMC