L’UEFA a rappelé mercredi sa ferme opposition au projet de Superligue européenne, alors que Josep Maria Bartomeu, président démissionnaire du Barça, a confirmé mardi l’existence de cette idée, favorable aux grands clubs.
Le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, « a clairement indiqué à plusieurs reprises que l’UEFA s’oppose fortement à une Superligue », a martelé ce mercredi l’instance européenne. Ce rappel survient au lendemain de la déclaration de Josep Maria Bartomeu, qui au moment de démissionner de la présidence du Barça, a annoncé à la presse que le club catalan avait accepté de participer « à une future Superligue européenne ». Il officialisait ainsi l’existence de ce projet de ligue fermée ou semi-fermée, qui serait réservée aux grands clubs du continent.
Cette idée déjà ancienne, qui revient de plus en plus fréquemment, permettrait à ces derniers de limiter l’aléa sportif et de se partager le gâteau des droits télé. Mais elle vient frontalement concurrencer la Ligue des champions et la Ligue Europa, organisées par l’UEFA sur la base de qualifications obtenues sur le terrain, par le biais des compétitions nationales.
La FIFA est sur la même ligne
« Les principes de solidarité, promotion, relégation et de ligues ouvertes sont non négociables. C’est ce qui fait que le football européen fonctionne et que la Ligue des champions est la meilleure compétition de sport au monde », a tenu à rappeler l’UEFA. La confédération européenne refuse de « détruire » sa compétition reine et assure qu’une « Superligue de 10, 12, ou même 24 clubs » deviendrait « inévitablement ennuyeuse » en supprimant le risque que des outsiders bousculent la hiérarchie européenne.
Démentant des informations de presse évoquant son soutien à une possible Superligue, la FIFA renvoie de son côté aux propos de Gianni Infantino la semaine dernière : « En tant que président de la FIFA, je m’intéresse à la Coupe du monde des clubs, pas à la Superligue. »