Ancien gardien du Stade Rennais et de Chelsea, Petr Cech observe avec attention les prestations d’Edouard Mendy qui suit la même trajectoire.
En 2004, Petr Cech quittait le Stade Rennais pour rejoindre Chelsea. Seize ans plus tard, Edouard Mendy l’a imité en quittant la Bretagne pour s’engager avec les Blues.
Cech suivait Mendy depuis trois ans
Avant la rencontre de Ligue des champions, mercredi soir, entre Chelsea et Rennes (coup d’envoi à 21h00), Petr Cech, qui fait partie du staff de Chelsea, est revenu sur la trajectoire d’Edouard Mendy lors d’une interview accordée au journal L’Equipe : « Édouard, je le suis depuis trois ans et demi, quand il évoluait à Reims. Au départ, c’est Christophe (Lollichon, le responsable des gardiens à Chelsea) qui m’avait parlé de lui, du fait qu’il avait été au chômage (en 2014-2015). Depuis, Édouard n’a cessé de s’améliorer, saison après saison. Quand, l’été dernier, il est apparu évident qu’on avait besoin d’un nouveau gardien pour concurrencer Kepa (Arrizabalaga) et Willy (Caballero), j’ai suggéré en interne plusieurs noms, dont celui d’Édouard. Et j’ai insisté en disant qu’il était selon moi le meilleur de la liste. Mon conseil a été suivi. »
Auteur de débuts fracassants avec Chelsea (cinq blanchissages en six matches), Edouard Mendy s’est rapidement adapté à la Premier League et cela ne surprend pas Petr Cech : « Il est dans la continuité de ses performances avec Rennes. C’est un gardien très calme, qui sait rester simple et efficace, qui rassure ses coéquipiers. Il doit continuer d’évoluer à ce niveau pour garder sa place de titulaire, car la compétition avec Kepa et Willy reste ouverte. »
Petr Cech prêt à reprendre du service
Au cours de l’entretien avec nos confrères de L’Equipe, Petr Cech est revenu sur sa drôle de situation à Chelsea : membre du staff, il a été inscrit sur la liste des joueurs retenus pour la prochaine Ligue des champions afin d’anticiper une éventuelle contamination des trois gardiens du club à la Covid-19. Et à 38 ans, Petr Cech se tient prêt à jouer : « Aujourd’hui, je m’entraîne encore deux ou trois fois par semaine, pour être prêt si jamais des circonstances imprévues me forçaient à revenir sur le terrain. Est-ce que je suis prêt à jouer ? Honnêtement, oui. Quand Frank m’a demandé s’il pouvait m’intégrer dans la liste de la C1, j’ai répondu oui, parce que je me sentais prêt à jouer si les circonstances l’exigent. Mais on espère tous ne pas en arriver là… »