Prévu ce samedi soir (20h GMT), le match de la 22e journée de Ligue 1 entre l’OM et Rennes est officiellement reporté après les incidents au centre d’entraînement du club marseillais.
OM-Rennes n’aura pas lieu ce samedi soir. A trois heures du coup d’envoi, qui était prévu à 18h, le match a été officiellement reporté à une date ultérieure après les incidents survenus au centre d’entraînement du club marseillais en début d’après-midi. Environ 400 supporters de l’OM ont attaqué la Commanderie, avec des jets de pétards, des fumigènes et des pots de fumée. Certains ont réussi à pénétrer dans l’enceinte du centre Robert Louis-Dreyfus, puis sont entrés dans le bâtiment sportif où étaient rassemblés les joueurs en ce jour de match.
Des scènes de violence et de tension se sont produites à l’intérieur. Quelques joueurs (Alvaro Gonzalez, Steve Mandanda, Valentin Rongier), André Villas-Boas et Pablo Longoria sont sortis sur la passerelles du bâtiment sportif. Des affaires personnelles ont été volées. La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a annoncé avoir procédé à 25 interpellations. Sept policiers ont été blessés. Et trois véhicules de police ont été endommagés.
L’OM en panne de résultats
Ce coup de force des supporters marseillais intervient dans un contexte sportif très négatif pour l’OM, qui reste sur trois défaites consécutives en Ligue 1 (Nîmes, Lens, Monaco). La veille de ces incidents, André Villas-Boas a lâché en conférence de presse qu’il s’attendait à partir à la fin de son contrat, en juin, en raison de la situation au classement.
Avec un match en retard (face à Nice le 17 février), l’OM est tombé à la 6e place, à 13 points de la 3e et dernière place qualificative pour la Ligue des champions, occupée par le LOSC. Une compétition qui s’éloigne pour l’OM et ses supporters. Le stade Vélodrome étant toujours fermé, à huis clos, en raison de la crise sanitaire, c’est à l’extérieur et non dans les tribunes que les fans ont exprimé leur mécontentement. D’abord sur le parvis de l’enceinte, ces dernières semaines. Puis à la Commanderie. Jusqu’à provoquer le report du match de l’OM.
Avec RMC