Le doublé de l’international sénégalais n’a pas suffi à offrir la victoire au Red Star, vendredi soir chez le leader Quevilly-Rouen. Son club est 3e à la trêve.
Le Lion a d’abord surgi au second poteau pour le 1-0 puis frappé de loin, bien aidé par la défense normande, pour le 2-1. Mais le doublé de l’inusable Cheikh Ndoye (34 ans) n’a pas suffi à offrir le fauteuil de leader du National au Red Star vendredi soir à Quevilly-Rouen. Avant de s’envoler pour le Sénégal retrouver sa famille dans son quartier de Rufisque, à l’est de Dakar, l’international a analysé le nul (2-2) de son équipe sur la table de massage.
Quel sentiment prédomine après ce résultat sur la pelouse du leader ?
CHEIKH NDOYE. On est forcément frustrés, on était là pour gagner, ramener les trois points. Quevilly-Rouen frappe seulement deux fois au but et marque deux fois. Mais on poursuit notre chemin et on est toujours à deux points de la tête. La pression reste sur eux.
A quand remontait votre dernier doublé ?
(il réfléchit) C’était en Ligue 1 à Lyon avec Angers il y a un bail (NDLR : 0-2 le 5 décembre 2015)… Ca prouve que le lion dort mais il ne meurt jamais (rires).
Vous menez deux fois au score après une première période très satisfaisante. Que vous êtes-vous dit à la mi-temps ?
Oui, on était bien en place mais il fallait marquer ce 3e but qui aurait changé beaucoup de choses… Finalement, on prend cette frappe lointaine (NDLR : en lucarne de Haddad, 62e) qui nous fait mal.
Le Red Star reste solidement accroché au podium avec la 3e place. Est-ce une satisfaction avant de passer les fêtes ?
Oui, on va pouvoir êtres tranquilles. C’est positif et il faut qu’on reste positifs. On est toujours ex eaquo avec Bastia. Le championnat est encore long puisqu’il reste 18 matchs. On va penser aux vacances. Je suis satisfait de mes troupes et, à titre personnel, j’ai retrouvé de bonnes sensations.
Racontez-nous l’échauffourée au coup de sifflet final…
Je ne sais pas ce qui s’est passé. Les gars de Quevilly-Rouen étaient excités mais il faut qu’ils se calment. Ce n’est que du National et là il n’y a pas la télé (éclat de rires).
Avec Le Parisien