Burkina-Sénégal : c’est l’une des affiches les plus attendues de cette 5e et avant-dernière journée des éliminatoires de la prochaine Can. Une «finale» du Groupe L qui va opposer deux équipes déjà qualifiées pour «Maroc 2025», mais que les Etalons veulent remporter à tout prix. D’où l’option de retourner à Bamako, dans leur stade-fétiche.
Confronté à un problème de stade non-homologué, le Burkina Faso est obligé de jouer hors de ses bases, pour les éliminatoires du Mondial 2026 et de la Can 2025. Du coup, les Etalons squattent les infrastructures sportives des pays voisins.
En témoigne leur dernière sortie contre le Burundi, comptant pour la 4e fenêtre des qualifications de la Can 2025 et qui s’est jouée en Côte d’Ivoire, au Stade Félix Houphouët-Boigny. Un match d’ailleurs marqué par des incidents, avec l’envahissement de la pelouse par les supporters burkinabè, très excités suite à la qualification de leur équipe pour «Maroc 2025». Un débordement qui a occasionné des dégâts matériels et aussi la blessure d’un joueur du Burundi.
Déjà qualifié et espérant terminer en beauté, le Burkina pense évidemment à son prochain match contre le Sénégal. Une «finale» du Groupe L que les Etalons veulent aborder avec le maximum de chances de succès.
Mais d’abord il fallait régler le lieu du match, précisément le choix du stade devant abriter cette confrontation retour, entre deux équipes déjà qualifiées pour la prochaine Can et qui s’étaient neutralisées (1-1) à l’aller, à Diamniadio.
Et l’idée première des dirigeants de la Fédé burkinabè de football, c’était de retourner à Bamako, devenu leur quartier général. D’ailleurs, avant de rencontrer le Sénégal, c’est dans la capitale malienne que les hommes de Brama Traoré se sont préparés.
«Où va se jouer la prochaine rencontre ?» Cette question était donc sur toutes les lèvres. En guise de réponse, le président de la Fédération burkinabè de football, Oumarou Sawadogo, avait rassuré sur la question, le lundi 14 octobre 2024.
«Notre souhait est que nous puissions jouer nos matchs à domicile», avait soutenu le nouveau patron du foot burkinabè devant la presse locale. Avant d’ajouter que l’équipe fédérale étudie la question. A l’écouter, le match joué en Côte d’Ivoire au détriment du stade de Bamako, «était dû à la qualité de la pelouse». Le choix initial était donc de rester au pays des Aigles.
«On se dit que c’est dans un mois et que peut-être il y aurait de l’amélioration par rapport à la pelouse. Et si toutefois les travaux sont terminés, nous allons repartir au Mali», avait-il promis.
Apparemment, la promesse a été tenue. En effet, Le Quotidien a appris que finalement le Burkina ne va pas retourner en Côte d’Ivoire. Les Etalons vont retrouver leur pelouse-fétiche, celui du Stade du 26 Mars de Bamako où ils vont batailler ferme avec les hommes de Pape Thiaw.
Pour la date de cette «finale» entre Etalons et Lions, et en attendant la confirmation par la Caf, deux dates sont avancées : le 14 et le 15 novembre. A suivre…
Avec lequotidien.sn