Dans la journée de mercredi, l’UEFA faisait une annonce forte en indiquant que la rencontre PSG-Istanbul BB reprendrait ce même mercredi soir en début de soirée. Les Parisiens l’ont emporté sans trembler 5-1 face à une équipe turque qui semblait encore bien marquée par les incidents de la veille. L’instance européenne n’en restait pas là et indiquait qu’une enquête disciplinaire venait d’être ouverte. Les arbitres roumains, et plus particulièrement le 4e, vont par conséquent devoir préparer leur défense. D’autant que, d’après les textes de la Confédération européenne, les arbitres relèvent sans surprise de la même chambre disciplinaire que les joueurs et risquent tout bonnement les mêmes sanctions. C’est en tout cas ce qu’affirme l’article 14 du règlement.
«Toute personne (…) qui porte atteinte à la dignité d’une personne ou d’un groupe de personnes pour quelque motif que ce soit, notamment sa couleur de peau, sa race, sa religion, son origine ethnique, son sexe ou son orientation sexuelle, sera passible d’une suspension d’au moins dix matches ou pour une durée déterminée, ou de toute autre sanction appropriée». Mais ce n’est pas tout. Selon les dires de L’équipe, l’enquête ne s’arrêtera pas au 4e arbitre et d’autres acteurs pourraient être sanctionnés. En somme, l’arbitre central qui a semblé dépassé par les évènements au quart d’heure de jeu risque également une sanction. Reste désormais à savoir où mènera cette enquête.
Avec FootMercato