Les Milanais sont qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des Champions ! Après un succès (1-0) obtenu à l’aller, l’AC Milan a été accroché sur le fil par Naples (1-1) ce mardi à l’occasion du quart de finale retour.
Dans une ambiance exceptionnelle au Stade Diego Armando Maradona, les Napolitains tentaient immédiatement de se projeter vers l’avant dans le sillage de Kvaratskhelia. Totalement acculés et étouffés, les Milanais subissaient les vagues adverses, mais résistaient grâce à une défense sérieuse. Trop imprécis avec des ballons rapidement rendus, les hommes de Stefano Pioli avaient cruellement du mal à enchaîner trois passes consécutives pour souffler…
Mais sur un contre, Rui se mettait à la faute en fauchant Leao dans la surface et l’arbitre n’hésitait pas en désignant le point de penalty ! Face à Meret, Giroud butait sur le gardien italien, auteur d’une belle parade sur sa gauche. Dans la foulée, le Français avait encore l’opportunité d’ouvrir le score, mais Meret s’interposait ! Pour ne rien arranger, Naples perdait Rui et Politano, tous les deux blessés… Et juste avant la pause, Leao partait en contre depuis son camp et réalisait un festival pour offrir un caviar à Giroud, qui ouvrait le score dans la cage vide (0-1, 43e). Quelle action du Portugais !
Au retour des vestiaires, Kvaratskhelia se mettait tout de suite en action, mais son tir, face à Maignan, n’était pas cadré… Malgré le contrôle du ballon, les troupes de Luciano Spalletti éprouvaient des difficultés à approcher la cage de Maignan. Pire encore, sur leurs rares tentatives, les Napolitains se montraient bien trop imprécis, à l’image d’une frappe envoyée dans les tribunes par Lozano.
Malgré les minutes qui s’écoulaient, l’actuel leader de la Serie A avait sérieusement du mal à enflammer les débats… Avec une grande expérience et un duo Kjaer-Tomori dominateur, le Milan gérait la fin de la rencontre en repoussant les timides tentatives adverses. Mais sur un centre de Di Lorenzo, Tomori contrait le ballon de la main et concédait un penalty. Devant Maignan, Kvaratskhelia perdait son duel avec une superbe parade du Français sur sa droite ! Un arrêt déterminant car Naples relançait le suspense, trop tardivement, sur un centre de Raspadori repris de la tête par Osimhen (1-1, 90+3e). Les Rossoneri se qualifiaient pour les demi-finales de la C1
Le miracle n’a pas eu lieu pour Chelsea. Déjà battus 2-0 à l’aller, les Anglais ont subi une leçon de réalisme face au Real Madrid (0-2) ce mardi à Stamford Bridge en quart de finale retour de la Ligue des Champions. Le 11e de Premier League laisse ainsi passer la dernière occasion de sauver sa saison. Les Merengue, eux, affronteront Manchester City ou le Bayern Munich en demi-finales.
Malgré un système défensif en 3-5-2 et en dépit de premières minutes timides, les Blues parvenaient progressivement à mettre la pression dans le camp merengue. Grâce à leur aisance technique, les Espagnols ne tremblaient toutefois pas vraiment, si ce n’est sur une reprise de Kanté, qui manquait le cadre en pleine surface. Une belle occasion de ratée…
A l’inverse, bien que bousculé, le tenant du titre parvenait à mettre le feu sur la moindre passe dans la surface adverse et accumulait les situations. Roydrgo trouvait le poteau de Kepa, puis Vinicius, finalement hors-jeu, et Modric mettaient le gardien à contribution. Ensuite, Vinicius manquait un but tout fait !
En face, malgré leurs bonnes intentions, les hommes de Frank Lampard restaient beaucoup trop brouillons dans les 30 derniers mètres. Et pourtant, il fallait un spectaculaire arrêt de Courtois à bout portant face à Cucurella pour maintenir Chelsea à distance juste avant la mi-temps. Quel coup de chaud sur le but madrilène ! Rebelote au retour des vestiaires avec cette fois une intervention in extremis de Militao sur une nouvelle énorme opportunité de Kanté.
Ces ratés, les locaux finissaient par les payer sur une attaque rapide du Real conclue par Rodrygo (0-1, 58e). Redoutable d’efficacité, la Casa Blanca n’a décidément pas changé. Dos au mur, les Blues jetaient toutes leurs forces dans la bataille en lançant Sterling, Felix et Mudryk. Mais Courtois veillait au grain face à Fernandez et les Anglais, malgré de multiples offensives, n’étaient jamais vraiment en mesure d’y croire. Au terme d’une interminable séquence de possession, Rodrygo inscrivait un doublé (0-2, 80e) qui scellait définitivement l’issue de cette double confrontation. Avec un dénouement similaire à celui de la saison passée.
