Luis Suarez peut marquer, arrêter des buts à mains nues, mordre et désormais tricher à des examens d’italien. Soupçonné, El Pistolero a enfin avoué.
Lors du mercato dernier, l’ex-barcelonais était pressenti pour rejoindre la Vieille Dame. Seulement, la Juventus, ayant atteint son quota de joueurs extracommunautaires, ne pouvait signer Luis Suárez qu’à une seule condition : si l’Uruguayen passait avec succès un test d’Italien. Les autorités italiennes se sont rapidement rendues compte que la réussite de l’examen de Suárez a été facilitée. Habituée à fournir des examens faussés, l’université de la ville de Pérouse aurait envoyé les réponses au préalable à l’Uruguayen. Interrogé par le procureur de la ville de Pérouse, lors d’une visioconférence de trois heures, Suárez a finalement avoué avoir reçu les réponses par mails.
Suárez n’est pas le réel coupable
À 33 ans, l’actuel Colchenero continue les frasques, cette fois-ci extra-sportives. Mais le principal concerné par cette affaire est le directeur sportif des Bianconeri, Fabio Paratici. Lui et deux avocats du club de Turin sont visés par une enquête du parquet de Pérouse. « L’enquête a permis de comprendre comment, au début du mois de septembre, les dirigeants du club turinois se sont activés, y compris au plus haut niveau institutionnel, pour accélérer la reconnaissance de la citoyenneté italienne à Suarez. » avait communiqué la justice de Pérouse, début décembre.