Hiba Abouk, la femme d’Achraf Hakimi avec lequel elle est en instance de divorce, est sortie du silence après la mise en examen pour viol du défenseur du PSG. « Je serai toujours du côté des victimes », lance-t-elle tout en respectant le temps de la justice.
Un mois après la mise en examen pour viol d’Achraf Hakimi (24 ans), sa femme Hiba Abouk, avec lequel elle est en instance de divorce, est sortie du silence dans un communiqué relayé par le journal espagnol El Pais. « J’ai eu besoin de temps pour digérer ce choc », confie l’actrice qui dit vouloir exprimer son « état d’esprit » et « clarifier à la première personne les informations erronées qui circulent ». « Sur certaines questions ou sujets sensibles le silence peut être favorable », ajoute-t-elle avant de ressentir un « besoin péremptoire » de s’expliquer mais aussi de reprendre sa « vie personnelle, publique et professionnelle de la manière la moins dommageable et traumatisante possible ».
« Qui aurait imaginé que je devrais affronter cette ignominie? »
Hiba Abouk, âgée de 35 ans, rappelle sa situation avec Achraf Hakimi avec lequel elle a passé cinq ans en relation dont trois en mariage. Le couple a eu deux enfants ensemble Amin (3 ans) et Naím (13 mois). Elle rappelle ainsi être séparée de l’international marocain avant les accusations contre ce dernier. C’était « bien avant les événements dans lesquels j’ai été impliqué médiatiquement et dont je suis totalement éloignée ».
Tout en respectant le processus judiciaire, elle dit son dégoût face à cette affaire. « Après avoir pris la décision de se séparer légalement et de cesser de vivre ensemble, en attendant la procédure de divorce, qui aurait imaginé qu’en plus de la douleur bien connue qu’entraîne une séparation, et d’accepter le chagrin que l’échec d’un projet entraîne, un projet dans lequel je m’étais donné corps et âme, je devrais affronter cette ignominie? »
« J’ai toujours été et serai toujours du côté des victimes »
« Il reste à faire confiance à la bonne conduite de la justice, surtout compte tenu de la gravité de l’accusation », poursuit-elle sans concession pour l’ancien joueur de l’Inter Milan. « Il va sans dire que dans ma vie j’ai toujours été et serai toujours du côté des victimes ». Elle conclut son communiqué en appelant au respect de sa vie privée et celle de ses deux enfants mineurs, compte tenu des « circonstances délicates ». Elle remercie tous ceux qui lui ont « montré leur soutien, leur affection et mon respect ».
Le 26 février dernier, une jeune femme s’est rendue au commissariat de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) en déclarant avoir été violée par le latéral marocain. La victime présumée, âgée de 24 ans, n’a pas voulu porter plainte mais le commissariat a ouvert une enquête, avant que le parquet de Nanterre ne récupère le dossier en raison du lieu de commission supposé des faits.
Le viol présumé aurait eu lieu samedi 25 février, à la veille du choc entre l’OM et le PSG, pour lequel Hakimi était forfait. La jeune femme a expliqué avoir rencontré le joueur via le réseau social Instagram, le 16 janvier dernier. Les deux ont commencé à discuter, et c’est ce 25 février, dans la nuit, qu’elle s’est rendue au domicile du joueur à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), avec un VTC commandé par Hakimi. La jeune femme indique que l’international marocain lui a embrassé la bouche et la poitrine sous les vêtements avant de lui imposer une pénétration digitale, alors qu’elle lui disait non.
L’avocate du défenseur parisien dénonce des « fausses accusations ». Le joueur a été entendu le 3 mars par les enquêteurs de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, puis mis en examen par un juge d’instruction et placé sous contrôle judiciaire. Si ce contrôle judiciaire lui interdit d’entrer en contact avec la victime présumée, il ne mentionne en revanche aucune interdiction de quitter le territoire. Il est actuellement avec la sélection marocaine, avec laquelle il a participé à la victoire face au Brésil (2-1), samedi à Tanger (Maroc) en amical.
Avec RMCsport
