Un peu plus d’un mois après son coup de gueule, Miralem Pjanic n’a pas vraiment réussi à changer la donne au Barça. Et son entraîneur lui a fait savoir qu’il ne lui fera pas de cadeaux.
Arrivé au FC Barcelone du chassé-croisé très remarqué avec Arthur Melo, Miralem Pjanic (30 ans) pensait sans doute franchir un nouveau cap dans sa carrière en rejoignant le géant espagnol. Aujourd’hui, l’international bosnien (98 matches, 14 buts) déchante sévère en Catalogne. Titulaire incontournable dans le Piémont, l’ancien Messin joue très peu sous le maillot blaugrana.
Une situation qui ne change pas vraiment
Apparu à douze reprises en Liga cette saison, Pjanic ne compte que trois titularisations pour un total de 387 minutes jouées. Soit une moyenne de 32 minutes par rencontre pour un bilan de zéro but et autant de passe décisive. Un bilan catastrophique qui l’avait obligé à pousser publiquement un coup de gueule au début du mois de décembre dernier. A l’époque, le natif de Zvornik affichait son incompréhension face au traitement qui lui était réservé.
« Assurément. À 100%. Je ne suis pas satisfait et je ne peux pas l’être. Dans ma carrière, je n’ai jamais accepté l’idée de ne pas jouer et je ne le ferai pas maintenant. On verra, je suis prêt, je m’entraîne bien et j’attends, je ne peux rien faire d’autre. C’est une situation très délicate qui ne me convient pas. (…) Est-ce que je dois jouer plus ? Oui, et c’est ce que je veux. Honnêtement, je ne comprends même pas la raison de cette situation. Il est clair que je veux jouer beaucoup plus. »
Koeman campé sur ses positions
Depuis ce coup de gueule du 7 décembre, rien n’a changé pour Pjanic. Titulaire lors de la déroute face à la Juventus (0-3), le Bosnien a disputé neuf rencontres, toutes compétitions confondues, dont trois seulement dans la peau d’un membre du onze de départ. Et Ronald Koeman lui a fait savoir ce mercredi qu’il ne comptait pas lui faire de cadeaux.
« Dernièrement, il n’a pas pas beaucoup joué parce que nous avons joué de manière un peu différente au milieu et nous avons choisi Frenkie (De Jong), Busquets et Pedri. C’est une situation compliquée, il doit travailler pour que ça change. Il aura ses matches et des occasions pour prouver. Mais nous avons besoin de concurrence, et au final, ce sont les meilleurs qui jouent. » A bon entendeur…
Avec FootMercato