Chelsea peut dire merci à Giroud ! En difficulté pour trouver le chemin des filets malgré la maîtrise du jeu, Chelsea a été libéré par une retournée acrobatique du Français pour battre l’Atletico Madrid (1-0) ce mardi à l’occasion du 8e de finale aller de la Ligue des Champions.
Pour ce match délocalisé à Bucarest en raison du Covid-19, les Blues frôlaient la correctionnelle dès les premières secondes avec une erreur de Mendy dans sa surface dont Saùl ne profitait pas… Malgré le contrôle du ballon, les hommes de Tuchel se montraient inoffensifs face à un bloc défensif adverse très bas. A l’inverse, les Madrilènes étaient tranchants et Lemar ne parvenait pas à reprendre un centre de Suarez alors que la cage était vide.
Pendant de longues minutes, les Anglais monopolisaient totalement le ballon sans être pour autant en mesure d’inquiéter Oblak. Avec deux formations imprécises à l’approche de la zone de vérité, cette partie peinait sérieusement à décoller avec aucune occasion franche et un rythme particulièrement faible jusqu’à la pause…
Au retour des vestiaires, la physionomie de la partie n’évoluait pas avec la maîtrise du jeu pour une équipe de Chelsea incapable d’approcher la cage d’Oblak. A l’heure de jeu, Joao Félix tentait bien d’animer cette rencontre, mais sa volée acrobatique dans la surface terminait finalement dans les tribunes. Quelques instants plus tard, Giroud lui répondait et trouvait le chemin des filets d’une superbe retournée acrobatique (0-1, 71e) ! Refusé dans un premier temps par l’arbitre, ce but a été finalement accordé par la VAR. Quel geste !
Frustrés par ce but concédé, les Colchoneros se montraient de plus en plus nerveux, à l’image d’un accrochage entre Suarez et Rüdiger. Sur un contre, Werner était tout proche de doubler la mise, mais Oblak restait attentif. Dans les dernières minutes, Chelsea parvenait à contrôler tranquillement les débats pour obtenir un succès précieux à l’extérieur.
Lazio 1-4 Bayern
On le disait fébrile et amoindri après ses deux contre-performances en Bundesliga, mais le Bayern Munich a réservé une réponse musclée sur le terrain en étrillant la Lazio Rome (4-1) chez elle ce mardi en 8es de finale aller de la Ligue des Champions. Malgré l’ampleur du score, les Italiens n’auront pas été ridicules dans le jeu, mais ils auront payé au prix fort leur naïveté et leurs grossières erreurs défensives face à un tenant du titre impitoyable et qui a déjà mis un pied et quatre orteils en quart de finale.
Les deux équipes ne décevaient pas et proposaient un début de match ouvert et équilibré. Et l’ouverture du score ne tardait pas ! Quelques instants après avoir raté une reprise à bout portant, Lewandowski profitait en effet d’une offrande de Musacchio, auteur d’une passe en retrait suicidaire, pour mettre le Bayern en tête (0-1, 9e).
Ce but avait le mérite de provoquer une réaction chez les hommes de Simone Inzaghi qui manquaient toutefois de se faire punir à nouveau sur une talonnade non cadrée de Sané. De plus en plus offensifs, les Italiens pouvaient se plaindre d’un penalty oublié après une obstruction pourtant nette de Boateng sur Milinkovic-Savic, mais la VAR, après avoir revu l’action de manière étonnamment rapide, ne bronchait pas… En plein temps faible, les visiteurs se montraient impitoyables et doublaient la mise sur une attaque rapide conclue par la frappe croisée du jeune Musiala (0-2, 24e). Alors qu’ils poussaient fort pour revenir, les Laziales payaient leurs approximations techniques dans la surface adverse et, après un sauvetage de Reina face à Lewandowski, ils se faisaient à nouveau punir sur un contre conclu par Sané (0-3, 42e).
Le cauchemar se poursuivait au retour des vestiaires pour les Transalpins avec un but contre son camp d’Acerbi sur un centre de l’ailier allemand (0-4, 47e). Mais la Lazio n’abdiquait pas et Correa réduisait le score aussitôt (1-4, 49e). Le buteur cherchait à récidiver dans la foulée mais il se heurtait à la main ferme de Neuer. Les locaux avaient le mérite de continuer à jouer jusqu’au bout afin d’inscrire un deuxième but, mais le gardien allemand n’était plus du tout inquiété et les hommes d’Hansi Flick pouvaient tranquillement gérer la fin de partie. Le match retour le 17 mars devrait s’apparenter à une simple formalité…