Recrue la plus chère de l’été de Chelsea, Kai Havertz peine à briller sous le maillot des Blues. Les médias anglais commencent à se poser des questions…
Chelsea a laissé filer des points précieux dans la course au titre ce mardi, en s’inclinant dans les derniers instants sur la pelouse de Wolverhampton (2-1, 13e journée de Premier League). L’une des images de ce revers restera le petit pont de Daniel Podence, auteur notamment du but de l’égalisation des Wolves, sur Kai Havertz, sans réaction, les bras ballants. Quelques instants plus tard, l’international allemand quittait la pelouse.
Plus gros investissement des Blues (80 M€) lors d’un été très dépensier, le natif d’Aachen peine encore à trouver sa place dans sa nouvelle équipe. Il a montré quelques étincelles, comme son triplé contre Barnsley en Coupe de la Ligue (6-0) ou son but à Southampton (3-3, 5e journée de Premier League). Mais le sentiment général outre Manche, comme le résume le Daily Mail ce mercredi, est que c’est bien trop peu. «Ce n’est pas vraiment pour ça que Chelsea a payé 80 M€», lance le tabloïd.
Une place à trouver
«Arrivé avec une flatteuse réputation, Havertz connaît des débuts difficiles à Stamford Bridge», résume le média anglais Sky Sports, qui trouve des circonstances atténuantes au jeune homme, entre la découverte d’un nouveau championnat, d’une nouvelle culture ou encore la Covid-19 contractée en novembre. Ceux qui l’ont côtoyé en Allemagne ne s’inquiètent pas, comme Tayfun Korkut, son ancien coach au Bayer Leverkusen. «Il a une force mentale incroyable», a-t-il expliqué à Sky Sports, sûr de son rebond. Mais le temps presse, d’autant que les Londoniens ont cruellement besoin de créativité pour amorcer une nouvelle série positive.
Or, mardi soir, à Molineux, l’Allemand n’a pas tenté la moindre frappe et, pire, n’a créé aucune situation de but pour son équipe… Frank Lampard, qui peine à trouver le bon positionnement (tantôt devant, tantôt au milieu) et les complémentarités avec les autres joueurs, lui maintient sa confiance. Le manager anglais va devoir trouver les mots justes et le bon schéma tactique pour exploiter le potentiel indéniable de l’ancien du Bayer (36 buts en 118 apparitions en Bundesliga). Déjà, le spectre de catastrophe industrielle plane…
Avec FootMercato