Thibaut Courtois n’a pas compris pourquoi le buteur de l’Inter Milan avait été élu meilleur joueur belge de l’étranger cette année.
En football plus qu’ailleurs, les clichés sont tenaces. Encore faut-il ne pas les entretenir pour essayer de s’en défaire. Demandez donc à Thibaut Courtois. Depuis le Mondial russe, l’image publique du gardien international belge est inévitablement liée à ses déclarations pleine de rancœur après la demi-finale perdue contre l’équipe de France, sacrée championne du monde dans la foulée (0-1). Depuis, Courtois l’incompris est devenu le roi du « mème » sur Twitter, son nom étant systématiquement associé au « seum » – vous savez, cette expression d’argot visant à qualifier une personne rongée par la frustration.
Courtois estime mériter le titre de Lukaku
Au cœur d’un contexte si particulier, un changement de discours aurait été bienvenu. Il n’en est rien. Ce samedi, le gardien a accordé un long entretien au média belge HLN placé encore sous la signe de la bouderie. Sa dernière plainte : le traitement dont il fait l’objet en Belgique. Et cette fois-ci, ce n’est plus un adversaire, mais bien un partenaire que le portier du Real jalouse. « Je peux comprendre que Lukaku se soit vu décerner le prix du meilleur Belge à l’étranger, mais je le méritais aussi. Je n’ai pas non plus été nommé athlète de l’année. C’est ridicule. En fait, je ressens plus de reconnaissance en Espagne qu’en Belgique », a lancé Thibaut Courtois pour fustiger la distinction accordée au buteur de l’Inter Milan, auteur d’une saison remarquable sur le plan personnel.
Autre extrait notable trouvé sur le bureau des pleurs : « J’ai passé trois années fantastiques à l’Atlético, j’ai reçu des éloges de toute la Belgique. Je suis devenu Athlète de l’année (en 2014) et je pensais que c’était juste. Aujourd’hui, j’ai le sentiment que tout ce que je fais est devenu normal. C’est comme si ma performance contre Valladolid n’avait pas existé dans votre journal ». On s’arrêtera là avant le prochain épisode.
Avec Foot 365