L’entraîneur du Barça, Ronald Koeman, accuse Allan Nyom, joueur de Getafe, de l’avoir insulté. Le Camerounais a été au centre du jeu lors de la défaite du Barça (0-1), tant pour son apport dans le jeu que pour son comportement très limite sur le terrain.
Au lendemain de la première défaite (0-1) du Barça sur la pelouse de Getafe, la presse catalane résumait le sentiment général de l’équipe. « Ronald Koeman s’est plaint de la permissivité de l’arbitre avec une équipe de Getafe qui a joué très durement », expliquait Sport en Une de son quotidien, ce dimanche. Les agissements de l’international camerounais Allan Nyom, qui auraient pu lui valoir un ou plusieurs avertissements, parfois à la limite du règlement, ont été scrutés à la loupe par les observateurs.
Des mots « très laids » selon Koeman
Outre sa propension à rester au sol pour gagner du temps en fin de match, Nyom a été dans tous les bons et, malheureusement, surtout les mauvais coups, commettant plusieurs très grosses fautes dont un coup de coude asséné à Lionel Messi, en plein visage. On a aussi vu Ansu Fati s’écrouler à son contact dans la surface de Getafe, et Nyom le réprimander sous les yeux de l’arbitre. Surtout, Nyom aurait proféré des insultes à l’encontre de Ronald Koeman, l’entraîneur du Barça. Des mots que le technicien batave n’a pas souhaité révéler mais qui, selon lui, étaient « très laids ».
Bordalas: « Je doute fort que Nyom ait utilisé ces mots »
Au coup de sifflet final, Koeman s’est d’ailleurs approché de son homologue, José Bordalas, et pas seulement pour le féliciter. « J’ai dit à son entraîneur que Nyom m’avait montré un manque de respect. Il m’a dit des choses très laides à deux ou trois reprises, je ne vais pas le répéter. J’ai dit à son entraîneur de parler à son joueur parce qu’il n’a pas à faire ça. » « Je n’ai pas encore parlé avec le joueur, je le ferai demain, calmement. J’ai déjà dit à Ronald que je lui parlerai demain car les insultes n’ont pas leur place dans notre équipe mais j’insiste sur le fait que je doute fort que Nyom ait utilisé ces mots », a commenté José Bordalas en conférence de presse.
Avec RMC