Pour aider le FC Barcelone face à la crise sanitaire liée au Covid-19, le défenseur central Gerard Piqué a accepté de réaliser un effort financier important dans le cadre de la prolongation de son contrat jusqu’en juin 2024.
Pour autant, l’Espagnol ne partage pas tous les choix réalisés par sa direction. Et dans un entretien accordé au média La Vanguardia ce vendredi, le joueur de 33 ans a réglé ses comptes avec le président Josep Maria Bartomeu.
Le «Barçagate», Piqué n’a pas digéré…
Interrogé sur sa relation avec son patron, Piqué n’a pas mâché ses mots. «Je n’ai envie de dire du mal de personne, mais il y a eu des moments… Un exemple ? L’histoire des réseaux sociaux. Personnellement, en tant que joueur du FC Barcelone, j’ai vu que mon club a dépensé de l’argent, de l’argent qu’on nous demande maintenant, pour critiquer, pas seulement des personnes à l’extérieur qui ont une relation historique avec le club, mais aussi des joueurs en activité, c’est un scandale…», a déploré le Barcelonais.
«Puis la personne responsable (Jaume Masferrer, ndlr) de tout ça se trouve toujours au club. Ça me fait beaucoup de mal. Je le dis ici car j’en ai déjà parlé personnellement avec le président. Ma relation avec le président peut être cordiale, mais certaines choses ne s’oublient pas», a-t-il précisé. Et dans les événements récents, Piqué n’a pas oublié le feuilleton Lionel Messi.
La gestion du cas Messi incomprise
Lors du dernier mercato d’été, l’Argentin a souhaité quitter le Barça, mais a finalement accepté de rester pour éviter un conflit juridique. Un dossier très mal géré selon Piqué. «En tant que président, j’aurais agi différemment. J’ai demandé à Leo de patienter. Mais je me demande : comment se fait-il que le meilleur joueur de l’Histoire, dont nous avons eu la chance de profiter, se réveille un jour et envoie un Burofax parce qu’il a le sentiment de ne pas être écouté ? C’est trop choquant», a jugé le natif de Barcelone.
«Que se passe-t-il ? Leo mérite tout. Le nouveau stade devrait porter son nom, puis celui du sponsor. Nous devons préserver nos icônes, et non les discréditer. Ça me tape sur les nerfs», a-t-il pesté. Comme à son habitude, Piqué n’a pas sa langue dans sa poche pour s’attaquer aux erreurs de ses dirigeants…
Avec Maxifoot