Face à Krasnodar mardi soir, le portier du Stade Rennais, Alfred Gomis, a connu un double baptême du feu : premier match de Ligue des champions et premier match avec les Rouge et Noir. Le gardien de 27 ans revient sur sa prestation et son intégration au SRFC.
Comment s’est passée votre intégration ?
Très bien, je n’ai pas réfléchi. Le groupe m’a bien intégré. Même si on n’a pas travaillé longtemps ensemble, j’ai des mécanismes maintenant. Il y a une bonne communication entre nous. Et une bonne attitude du groupe. Il y a des bons mecs. La gestion du club est intelligente. Tout le monde est positif. Le club essaie de mettre les nouveaux joueurs dans de bonnes conditions afin qu’ils soient focalisés sur le terrain.
Aviez-vous de l’appréhension avant la rencontre de mardi soir contre Krasnodar ?
Oui, un petit peu. Comme lors de tous les matches importants. C’était quelque chose d’historique. Mais une fois que le coup d’envoi est donné, on fait abstraction du contexte.
Qu’est-ce que vous avez ressenti lorsque la musique de la Ligue des champions a retenti ?
C’est quelque chose de spécial. Tous les gamins rêvent d’être sur le terrain et entendre cette musique.
Avez-vous ressassé les images du but de Krasnodar que vous avez encaissé contre Krasnodar ?
Oui, comme tous les buts. Il faut les analyser. Au début, j’ai été en colère. Ensuite, j’ai commencé à regarder les images avec Olivier (Sorin, l’entraîneur des gardiens). Il m’a donné une autre vision des choses. Parfois, il faut simplement dire « bien joué » à l’adversaire. Dans ce type de compétition, des joueurs sont capables de sortir des performances extraordinaires.
Le groupe était-il frustré après le match ?
Il était déçu. Pour un premier match de Ligue des champions, on a proposé des choses intéressantes. Surtout devant. On s’est créé pas mal d’occasions. La gestion derrière s’est bien passée. On n’a pas été trop mis en danger. Cela veut dire qu’on a bien fait les choses. On aurait mérité de ramener quelque chose de plus.
Avec Ouest-France