Véron Mosengo-Omba, le directeur chargé du développement du football à la Fifa, a réitéré, samedi à Praia, l’intérêt de l’instance mondiale chargée de ce sport pour les élections de la Confédération africaine de football (CAF) prévues le 12 mars à Rabat.
‘’La Fifa est forcément intéressée, mais elle ne vote pas’’, a dit M. Mosengo-Omba en donnant conjointement une conférence de presse avec le président de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA), Antonio Souaré.
Le président de la Fédération cap-verdienne de football, Mario Semedo, a pris part à cette rencontre organisée en marge d’une assemblée générale de la zone A de l’UFOA.
Augustin Senghor et Ahmed Yahya, présidents des fédérations de football du Sénégal et de la Mauritanie, deux pays membres de l’UFOA A, sont candidats à la présidence de la CAF.
D’autres officiels de ladite zone de l’UFOA – constituée de neuf pays – vont briguer des postes au sein du comité exécutif de la CAF. C’est le cas du Guinéen Antonio Souaré, mais aussi du Libérien Mustapha Raji.
La candidature d’Augustin Senghor a été a validée, celle de l’Ivoirien Jacques Anouma aussi.
Mais il reste à la commission chargée de la gouvernance au sein de la CAF des vérifications à faire, concernant celles d’Ahmed Yahya et du Sud-Africain Patrice Motsepe.
Ces deux candidats ont rendez-vous, le 28 janvier, au Caire, avec la commission chargée de la gouvernance.
Cette dernière désapprouve la décision du comité d’urgence de la CAF, ratifiée par le comité exécutif, deux instances qui veulent que les candidatures à la présidence de l’organisation panafricaine de football soient soumises à l’appréciation de la Fifa.
Elles arguent que la Fifa a son mot à dire dans la mesure où le président de la CAF est en même temps vice-président de l’instance mondiale.
Les membres africains du conseil de la Fifa et ceux du comité exécutif de la CFA seront élus, eux aussi, le 12 mars à Rabat.
Avec APS