Selon le quotidien catalan La Vanguardia, le Barça accumulait en fin d’année 900 millions d’euros de dettes. Il doit théoriquement en rembourser 420 dans les mois à venir, ce qui apparaît totalement impossible, même avec son budget fantaisiste.
Lundi, un rapport de l’agence KPMG indiquait que le PSG, parmi les cadors d’Europe, a été l’un des plus touchés par la crise du coronavirus durant la saison 2019-2020. Mais le club français peut « relativiser »: son prochain adversaire en Ligue des champions, le FC Barcelone, est lui dans une situation financière catastrophique.
Selon La Vanguardia, quotidien catalan réputé, le Barça accumulait fin 2020 l’effrayant total de 900 millions d’euros de dettes. Sur ces 900 millions d’euros, 420 seraient à rembourser auprès des créanciers à court terme, dans moins d’un an. Une mission absolument impossible, compte tenu du contexte actuel.
Cure d’austérité à venir
Le nouveau président du club blaugrana, qui sera élu le 24 janvier, va donc se lancer dans un chantier plus que délicat: non seulement il va devoir négocier un nouveau de calendrier de remboursement avec les créanciers, mais aussi décider de mesures d’austérité. Car la crise n’est pas finie, et la situation devrait encore s’empirer dans les prochains mois. Surtout si l’on regarde le budget prévisionnel pondu par les dirigeants…
Sur le papier, le Barça tablait cette saison sur 791 millions d’euros de revenus, en prévoyant un remplissage du Camp Nou à hauteur de 25% dès décembre, puis 100% à partir de février. Ce qui n’arrivera pas. Le club a aussi budgété 320 millions d’euros de revenus liés au stade, entre le musée, les boutiques et les divers services. De l’argent qui ne rentrera jamais non plus, du moins pas dans ces proportions.
En parallèle, la masse salariale est toujours gigantesque (355 millions d’euros), malgré le lissage d’une partie des émoluments du vestiaire décidé en décembre. Et on ne parle même pas des primes de Lionel Messi, qui doit encore toucher 39 millions d’euros en fin de saison, en plus de son salaire. Une bien belle gestion.